Air et Eau

L’environnement et la commune de Reignier-Ésery c’est une histoire qui remonte à 1944. Année de la première journée de nettoyage de printemps. Soucieuse de préserver sa qualité de vie, son agriculture et ses espaces naturels, les actions qu’elle met en place sont transversales dans la limite de ses compétences.

Les bilans depuis 2017 permettent de confirmer que la tendance est à l’amélioration de la qualité de l’air sur le département de la Haute-Savoie au global avec une baisse des concentrations de polluants dans l’air.

Pour l’eau, c’est le Syndicat des eaux des Rocailles et de Bellecombe (SRB) qui est en charge des compétences eau et assainissement. Il traite 3,8 millions de M3 d’eau par an. Il gère 750km de réseaux d’eau potable, et 520 km de réseaux d’eaux usées, pour 20 000 abonnés. 

Le Syndicat Mixte d’Aménagement de l’Arve et de ses Affluents (SM3A) est, quant à lui, une structure publique chargée de faciliter l’action des collectivités du bassin versant de l’Arve dans les domaines de la prévention des inondations, de la protection et de la restauration des milieux aquatiques et de la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau.

La qualité de l’air en Auvergne-Rhône-Alpes n’est pas satisfaisante au regard de la réglementation européenne, notamment pour les particules fines et le dioxyde d’azote. Les agglomérations sont particulièrement concernées, surtout le long des grandes infrastructures routières, tout comme les vallées alpines. C’est le cas de la Vallée de l’Arve, où un PPA – Plan de Protection de l’Atmosphère – a été élaboré. La commune n’est pas dans le périmètre de ce plan, mais subit tout de même d’importants pics de pollution, notamment lors de périodes d’anticyclone. Ces pollutions proviennent de sources variées : trafic routier, industries, chauffage, brûlage des déchets verts. Le résidentiel (poêle à bois ancien, écobuage) est de loin le plus gros émetteur de particules PM10.

L’air de Auvergne-Rhône-Alpes au jour le jour :

Avec un dispositif de suivi temps réel et 24h/24, Air Auvergne-Rhône-Alpes met à disposition de la population, des médias, des autorités et des décideurs, les informations suivantes :

  • L’indice ATMO national dans les principales agglomérations rhônalpines
  • L’état du dispositif inter préfectoral de gestion des épisodes de pollution
  • L’état de la qualité de l’air au niveau de la commune
  • Des actualités, résultats, publications, événements…

Pour connaître la qualité de l’air en temps réel, rendez-vous sur le site ATMO.

Nous vous rappelons que l’écobuage est interdit :

L’écobuage – brûlage des déchets verts à l’air libre – est interdit par la loi et passible de 450 euros d’amende (art. 131.13 du nouveau code pénal). Les déchets verts doivent être amenés à la déchetterie.

Logements, moyens de transport, lieux de travail, écoles, nous passons plus de 80 % de notre temps dans des lieux clos et l’air que nous y respirons n’est pas toujours de bonne qualité.

Les sources de pollution :

Les sources potentielles de pollution dans les bâtiments sont nombreuses : apport de l’air extérieur, appareils à combustion, matériaux de construction, produits de décoration (peinture, colles, vernis…), meubles, activité humaine (tabagisme, produits d’entretien, bricolage, cuisine…), présence d’animaux domestiques.

L’outil « Un bon air chez moi » permet, à partir d’une série de questions simples, d’avoir un premier bilan de la qualité de l’air dans son logement et d’identifier des solutions pour l’améliorer, qu’il s’agisse de comportements (ouverture des fenêtres, usage de certains produits) ou d’amélioration de l’habitat.

Pour utiliser l’outil, rendez-vous sur le site UnBonAirChezMoi

Les obligations de la commune :

La loi portant engagement national pour l’environnement rend obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant un public sensible (articles L. 221-8 et R. 221-30 et suivants du code de l’environnement). Dans le cadre de cette loi, la commune surveille la qualité de l’air de tous les établissements communaux susceptibles d’accueillir un jeune public.

En 2021-2022 des prélèvements ont été réalisés dans tous ces établissements et des capteurs de CO2 ont été déployés dans tous les établissements scolaires, périscolaires et la crèche.

Le monoxyde de carbone est un gaz toxique qui touche chaque année près de 4 000 foyers en France, entraînant une centaine de décès. Il peut être émis par tous les appareils à combustion : chaudière, chauffage d’appoint, poêle, groupe électrogène, cheminée.

Circonstances dans lesquelles surviennent les intoxications :

Les intoxications au monoxyde de carbone résultent de plusieurs causes qui se cumulent souvent lors des accidents : mauvaise évacuation des produits de combustions, absence ou insuffisance de ventilation dans la pièce où est installé l’appareil de chauffage, défaut d’entretien des appareils de chauffage et de production d’eau chaude, vétusté des appareils, usage inapproprié de certains appareils conçus exclusivement pour une utilisation en extérieur ou en appoint, ou encore incompatibilité des différentes installations présentes dans un même logement.

Des conditions météorologiques particulières (tempête, brouillard dense, grand froid,…) sont des facteurs aggravants qui entraînent une élévation des risques, d’autant plus qu’elles peuvent s’accompagner de l’utilisation massive de chauffage de fortune.

Tous les types d’appareils à combustion, quel que soit le combustible utilisé, constituent une source potentielle de monoxyde de carbone, en quantité variable selon la nature de ce combustible et la qualité de la combustion.

Symptômes d’une intoxication au monoxyde de carbone :

Les symptômes sont les suivants : maux de tête, fatigue et nausées.

Ils apparaissent plus ou moins rapidement et peuvent toucher plusieurs personnes. Une intoxication importante peut être fatale, parfois en quelques minutes. Il est donc important d’agir très vite !

Que faire en cas de soupçons d’intoxication ?

Si vous vous situez dans un local avec un appareil fonctionnant avec une énergie combustible (bois, charbon, gaz naturel, butane, propane, essence, fuel, éthanol) et que vous avez des maux de tête, des nausées, des vomissements, c’est peut-être une intoxication au monoxyde de carbone.

Si votre logement est équipé d’un détecteur de CO, l’alarme se déclenche pour vous avertir de la présence de CO2 à un taux assez élevé.

Dans ces deux situations :

  • Aérez immédiatement les locaux en ouvrant portes et fenêtres.
  • Arrêtez les appareils à combustion si possible.
  • Évacuez les locaux et bâtiments.
  • Appelez les secours :

112 : numéro unique d’urgence européen
18 : les sapeurs-pompiers
15 : le Samu

  • Ne réintégrez pas les lieux avant d’avoir reçu l’avis d’un professionnel.

Bonnes pratiques pour éviter les intoxications :

  • Avant chaque hiver :

Faites vérifier vos installations par un professionnel qualifié : chaudière, chauffe-eau et chauffe-bains, cheminée, insert, poêle, etc.

Faites effectuer un ramonage mécanique de vos conduits et cheminées au moins une fois par an.

  • Pendant tout l’hiver :

Aérez votre logement.

Ne bouchez jamais les entrées d’air.

Respectez les consignes d’utilisation des appareils à combustion indiquées dans le mode d’emploi par le fabriquant.

  • En période de grand froid :

N’utilisez jamais pour vous chauffer des appareils non destinés à cet usage : cuisinière, brasero, etc.

N’utilisez pas les chauffages d’appoint en continu. Ces appareils ne doivent fonctionner que par intermittence.

Si vous venez d’acquérir ou d’installer un nouvel appareil de chauffage, veillez à vous assurer auprès d’un professionnel qualifié de la bonne installation et du bon fonctionnement de l’appareil avant sa mise en service.

  • En cas de coupure d’électricité :

Installez impérativement les groupes électrogènes à l’extérieur des bâtiments et jamais dans des lieux clos. Ils ne doivent jamais être utilisés à l’intérieur.

  • En période de redoux

Ne laissez pas couver le feu si vous disposez d’un appareil dans lequel il est possible de le faire et s’il est annoncé une période de redoux.

Pour plus d’information, rendez-vous sur le site ARS SANTE

Le S.R.B

Le Syndicat des eaux des Rocailles et de Bellecombe (S.R.B) a été créé le 1er janvier 2013. Il a quatre compétences :

  • Eau potable
  • Assainissement collectif
  • Assainissement non collectif
  • Rivières

Visitez le site du SRB 

Qualité de l’eau potable :

En France, l’eau du robinet est l’un des aliments les plus contrôlés. Elle fait l’objet d’un suivi sanitaire permanent, destiné à en garantir la sécurité sanitaire. Les résultats du contrôle sanitaire de la qualité de l’eau potable sont disponibles en ligne, commune par commune, sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé.

Prenez connaissance des résultats du contrôle sanitaire de la qualité de l’eau potable sur le site Sante.gouv  

L’Arve

L’Arve est le principal cours d’eau du département. Il draine environ 1/3 de sa surface. Il naît dans les alpages du col de Balme (2 191 m) pour courir vers Genève rejoindre le Rhône à la sortie du Lac Léman. Il est long de 107 kilomètres. Il croise sur son tracé une trentaine de rivières et torrents affluents et traverse une grande variété de paysages (gorges, cluses, zones humides), dans cette vallée qui porte son nom.

Affluents de l’Arve d’Est en Ouest présents sur la commune

  • Le Moiron
  • Le Foron
  • Le Ramboëx
  • Le ruisseau du Taxi
  • Le ruisseau des Bordes

Le SM3A

Le Syndicat Mixte d’Aménagement de l’Arve et ses Abords est en charge de la gestion de l’Arve et de ses affluents.

Les compétences suivantes lui reviennent :

  • La prévention et la défense contre les inondations
  • La gestion des cours d’eau et des milieux aquatiques
  • La gestion équilibrée et durable de la ressource en eau

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site Rivière Arve  

Le SAGE de l’Arve 

Le Schéma d’Aménagement de Gestion des Eaux (SAGE) est né de la loi sur l’eau de 1992. Il vise à améliorer la gestion de la ressource en eau à l’échelle d’un bassin versant : assurer l’équilibre entre les activités humaines et la protection des milieux aquatiques.

Le SAGE est un outil de planification locale dont les prescriptions doivent pouvoir s’appliquer à un horizon de 10 ans. Il se traduit par un arrêté préfectoral qui identifie les mesures de protection des milieux aquatiques, fixe des objectifs de qualité à atteindre, définit des règles de partage de la ressource en eau, détermine les actions à engager pour lutter contre les crues.

La commune de Reignier-Ésery se situe dans le périmètre du SAGE de l’Arve.

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